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D?ambulation

Nous sortons ensemble de l?auberge directement sur le quartier du Bazar. Le chevalier s?arr?te quelques instants en haut des quelques marches de marbre blanc et me d?visage.

- Je vous remercie, mademoiselle.
- Azrelia, appelez-moi Azrelia.
- Bien.. Azrelia. Moi, je m?appelle Cless.
- Enchant?, Cless.
- Moi de m?me, Azrelia.

Nous ?changeons un bref sourire, puis commen?ons notre visite par le quartier du Bazar. Le son cristallin de la fontaine de pierre qui si?ge au centre de la place continue de raisonner ? travers tout le quartier. Ce chant a berc? toute mon enfance et j?ai l?impression de revoir mon pass? d?s que je passe ? proximit? de cet endroit. Je reste quelques instants songeuse tandis que nous passons devant le bassin ?tincelant sous les derniers rayons du soleil couchant.

- J?aime beaucoup cet endroit, je venais souvent jouer ici avec mes amis, lui avou?-je.

Il ne rel?ve pas et se contente de me sourire. Je lui indique ensuite l?h?tel des ventes, petite halle circulaire qui s??l?ve de l?autre c?t? de la place. Nous nous engageons maintenant dans la sinistre all?e du meurtre, refuge des voleurs, des coupe-jarrets de la pire esp?ce, des alcooliques et des catins. Mais il ne fait pas encore trop sombre, la faune locale n?est donc pas encore sortie de sa tani?re.

- Tout me semble si ?tranger ! l?che Cless.
- Vous connaissez Lune d?Argent depuis longtemps ?
- Non, j?y suis arriv? il y a quelques ann?es seulement.
- Oh, je vois. Moi, je suis n?e ici ! Enfin, dans le quartier ouest, qui est maintenant d?vast?. Mais toute mon enfance se trouve ici, entre ces murs dor?s ! Et vous, d?o? venez-vous ?

Son visage affiche soudain un air visiblement g?n?, et je sens que ma question le d?range.

- Je... je dois vous dire quelque chose. Je ne suis pas vraiment un elfe. Pas enti?rement du moins.

Je reste un instant interdite et me recule instinctivement d?un pas. Un demi-elfe, ?a par exemple ! Finalement, je laisse un sourire se dessiner sur mes l?vres.

- Bah, apr?s tout, quelle importance ?

Je suis vraiment troubl?e. Je n?ai jamais eu confiance en les semi-elfes. Tous des tra?tres ? leur sang, d?inf?mes b?tards ! C?est du moins ce que je croyais. Mais lui, il n?est pas comme les autres. Il est si gentil, si d?licat ! Au fond, je n?ai pas envie de laisser encore une fois mes pr?jug?s l?emporter sur mes sentiments. Pour cette fois du moins. Et puis, j?ai bien envie de le conna?tre un peu plus!

Nous reprenons donc notre route en direction de la place du Soleil. Une tr?s belle place avec une fontaine semblable ? celle du quartier du bazar en son centre.

Soudain, tandis que nous approchons de la fontaine, je distingue des larmes perler au coin des yeux du chevalier et glisser le long se ses joues.

- Qu?y a-t-il ? lui demand?-je d?une petite voix, sans comprendre.
- Je ? c?est ici qu?est morte ma petite amie?

Son expression et le ton de sa voix me brisent le c?ur. Je ne sais pas quoi lui r?pondre, je ne sais pas comment le r?conforter. Alors je me contente de lui murmurer:

- Je suis d?sol?e, je ne savais pas.
- Ce n?est rien, continuons.

Il s?che ses larmes d?un revers de manche, et m?adresse un sourire. Je lui r?ponds d?un sourire encore plus large, et nous continuons notre petite promenade sous le ciel teint? de rouge et de rose par le soleil couchant.

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-07-18 à 14:51:59 - Pas de modification

Un ami !

- Tu reconnais quand m?me cet endroit, non ? C?est ici que se trouvent tous les Seigneurs-Chevaliers de Sang et les forgerons qui entretiennent nos armes. Si tu es chevalier, tu es forc?ment venu ici plusieurs fois !

Cless regarde les environs pendant quelques instants, sans rien dire. A notre droite, les forgerons et les maitres mineurs vaquent ? leurs occupations habituelles. Le son du marteau frappant l?enclume et le bouillonnement du m?tal rougit p?n?trant dans l?eau glaciale rythment la sc?ne d?un ?trange refrain m?canique, terriblement r?gulier. Quelquefois, le bruit sec d?une fl?che ou d?un carreau d?arbal?te venant se ficher dans une cible de paille vient s?ajouter ? cette ?trange m?lodie.

- Les forestiers sont encore l?, eux aussi, dit finalement Cless, observant d?un air circonspect les elfes en armure de cuir qui s?entra?nent ? l?arc.
- Bien s?r qu?ils sont encore l? eux aussi ! Tu vois, la ville n?est pas si diff?rente que tu ne le pensais !

Nous faisons rapidement le tour du quartier, observant l?entra?nement des forestiers qui manient leur arc avec maestria, puis Cless s?arr?te soudain. Il me d?visage. Je sens qu?il a quelque chose ? me demander.

- Azrelia ?
- Oui ?
- Je peux te demander quelque chose ?
- Bien s?r, je t??coute.
- Est-ce que? tu veux bien ?tre mon amie ?

Je le regarde quelques instants sans rien dire, surprise, puis je lui adresse un franc sourire et me jette dans ses bras!

- Mais bien s?r que je veux bien ?tre ton amie ! Tu es adorable !

C?est alors que j?aper?ois un grand chevalier qui nous observe avec insistance, de son regard froid et dur. Sentant le fard me monter aux joues, je me lib?re des bras de Cless avant de m?adresser ? l?indiscret personnage d?un ton acide.

- Que voulez-vous, vous ?
- Mais rien, r?pond l?autre d?un ton franchement inamical. Qu?y a-t-il de mal ? ce que deux amoureux s?embrassent ?
- Mais ce n?est absolument pas ce que...
- Arthan ! s?exclame soudain Cless, me coupant la parole.

De toute ?vidence, ils se connaissent. Ce qui n?emp?che pas Arthan de se montrer tr?s d?sagr?able. Finalement, il tourne les talons et disparait ? un coin de rue sans souffler mot.

Cless et moi continuons notre petite visite. Apr?s avoir d?ambul? quelques temps dans le quartier de la Bourse, nous nous retrouvons ? notre point de d?part, ? l?auberge. Le moment et le lieu nous semble tout ? fait opportun pour boire un verre. Le chevalier m?offre une bi?re naine. Nous trinquons ? notre sant?, et j?engloutis ma boisson d?une seule traite, sous son regard ?bahi.

- Et bien, quelle descente !
- Hoho ! mais tu ne connais pas, mon brave !

Je me dirige vers le bar et en reviens les bras charg?s d?alcools forts.

- Tu vas voir ce qu?il en co?te de d?fier Azrelia !

Naturellement, ce qui devait arriver arriva. Nous avons bu jusqu?? ne plus tenir debout et nous comatons tous deux, gentiment vautr?s sur la table de l?auberge. Finalement, c?est Cless qui retrouve ses esprits le premier. Il a d? moins abuser que moi sur le porto.
Il me prend d?licatement dans ses bras et me monte au premier, dans une chambre. Il me pose sur un lit de velours et me passe un peu d?eau sur le visage, ce qui me permet de retrouver - un peu - mes esprits.

- Merci Cless, tu es adorable.
- Je ferais tout pour toi, Azrelia.

Il me caresse doucement la joue et s?assoit sur le lit, pr?s de moi.

- Tu veux quelque chose maintenant ?
- Non, mais j?aimerais bien dormir. Tu peux me laisser, s?il te plait ?
- Bien s?r !

Il s?approche doucement de moi pour me d?poser un baiser sur la joue. Mais il d?rape et effleure mes l?vres. Il devient alors rouge comme une pivoine !

Mais je ne lui en veux pas, il est si adorable ! Alors je lui adresse un grand sourire avant de sombrer d?un coup dans un profond sommeil!

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-07-26 à 14:34:36 - Pas de modification

D?sillusion

Je commence ? m?ennuyer ici? Il ne se passe pas grand-chose ? cette r?ception. Il y a bien s?r tout le gratin de Lune d?Argent, les ambassadeurs de tous les grands ordres, les membres de toutes les grandes familles? mais quel ennui ! Heureusement qu?il y a ces d?licieuses bisques de tortue pour me r?chauffer l?int?rieur !

Mais mon pauvre petit Mat? ? un jeune faucon-dragon que j?ai adopt? ? a d? rester dehors. Konoe, l?elfette qui ?tait charg?e de v?rifier les entr?es, a refus? qu?il p?n?tre ? l?int?rieur du manoir ! Comme si un jeune faucon comme lui pouvait faire des d?g?ts ! Quoi qu?il en soit, il est rest? tout seul dehors. Je ferais bien d?aller le voir, il doit s?ennuyer le pauvre !

Je me faufile donc parmi les nobles dames en robe magnifique et les beaux sires en costume ?l?gant pour rejoindre la rue. Lorsqu'enfin je franchit le pas de la porte, je ne peux retenir un petit g?missement de plaisir quand un petit vent frais vient caresser mon visage. Ce que ?a peut faire du bien un peu d?air ! On ?touffait l?-dedans !

Konoe est toujours l?, dans son petit tailleur noir. Elle est en train d?incendier un orc qui pr?tendait entrer avec son armure de cuir, je crois. A moins qu?elle ne l?ait trouv? trop ? verd?tre ? pour entrer, je ne sais pas. Konoe est tr?s bizarre et elle n?a pas l?air tr?s aimable?

Je d?tourne les yeux de leur petite altercation et regarde aux alentours. Mais Mat? n?y est pas. Il a d? aller faire un petit tour.

- Mat? ? Maaaaaat? ? O? es-tu ?

R?pondant ? mon appel, le petit faucon-dragon descend lentement du ciel, se laissant paresseusement porter par les courants d?air. Fondant sur moi ? toutes vitesses avant de s?arr?ter ? quelques pouces de mon visage, les ailes d?ploy?es, il me salut d?un petit cri aigu?.

- Une petite faim, Mat? ?

Je lui tends un petit morceau de bisque de tortue que j?ai gard? pour lui (il m?a fallut d?ailleurs batailler pour r?sister ? la tentation de l?engloutir d?un trait). Il approche son petit museau, renifle craintivement la nourriture avant de se jeter dessus d?un seul coup, manquant de peu de m?arracher deux doigts !

- Et bien, je vois que tu aimes ?a ! Tu as vraiment des go?ts de luxe, mon petit Mat? !

J?avance la main pour lui grattouiller le cr?ne, mais le bougre l?che un petit p?piement en essayant de me mordre !

- Oh, ?a va, je ne vais pas te le voler, ton repas !

Je m?assois sur les pav?s et regarde la petite cr?ature engloutir le petit morceau de terrine. Apr?s avoir termin?, le voil? qui se met ? l?chouiller le sol de pierre pour r?cup?rer quelques morceaux tomb?s entre les dalles de marbre ! Quel petit goret !

Tandis que je contemple mon compagnon ? ?caille essayer en vain d?attraper les miettes qui se sont incrust?es profond?ment dans les fissures du sol, j?entends une voix qui m?est famili?re. Je tourne la t?te, et l?aper?ois. Heimmenrich se tient l?, en armure et en pleine discussion mouvement?e avec Konoe. Elle crie, il lui r?pond d?un ton acide tout en gardant un calme exasp?rant.

- Non, vous n?entrerez pas avec cette ?p?e, monsieur !
- Savez-vous seulement ? qui vous parlez ?
- Peu importe, je ne peux pas vous laisser entrer avec cette arme. D?posez-l?, et il n?y aura aucun probl?me.
- Je ne me s?pare jamais de mon arme.
- Alors vous n?entrerez pas.

Heimmenrich foudroie son interlocutrice du regard, avant de tourner les talons en lan?ant par-dessus son ?paule :

- Bien, veuillez annoncer ? Dame Verdrey que vous venez de refuser l?entr?e ? Heimmenrich, son ?poux.

Konoe prend soudain un air d?confit et bafouille vaguement, mais Heimmenrich a d?j? disparu. Je ne l?avais jamais vu comme ?a, aussi m?prisant? Je dois le rattraper !

Poster un commentaire - Commentaires (1) Créé le 2008-08-01 à 13:01:38 - Pas de modification

Poursuite

- Heimmenrich! Heimmenrich!

Je hurle ? pleins poumons, courant en tout sens dans les bois, sans trop savoir o? aller. Mais je dois le retrouver! Il ?tait si ?trange... Lui qui a ?t? si gentil avec moi, qu'est-ce qui a bien pu lui arriver pour qu'il traite ainsi cette pauvre Konoe?

Tandis que je passe sur un petit pont de pierre au-dessus d'une rivi?re, j'entends un l?ger craquement un peu plus haut, sur le sentier.

- Heimmenrich? C'est toi? Heimmenrich! R?pond !

Je remonte le chemin et le voit enfin. Il marche au pas sur son grand loup blanc, sans rien dire. Je m'approche.

- Heimmenrich! Qu'est-ce qui se passe? Mais regarde moi quand je te parles! Heimmenrich!

L'elfe s'arr?te soudain en soupirant, mais ne pose toujours pas le regard sur moi.

- Qu'est-ce que tu veux?
- Pourquoi tu ne reviens pas? Ne fait pas l'idiot! Konoe ne savait pas, voil? tout! Allons, reviens!
- Peu importe. J'en ai rien ? faire.

Il talonne doucement sa monture et repart au pas, sans rien ajouter. Mais qu'est-ce qui lui prend? Je reste quelques instants stup?faite avant de le rattraper.

- Heimmenrich! Reviens ? la fin!
- Pourquoi faire? Retournes-y toi, si tu veux, dans ces r?ceptions superficielles! Ce simulacre de vie! Je n'en ai rien ? foutre!
- Mais... il y a plein de gens gentils! Je suis s?re qu'ils t'attendent tous!
- Je n'en ai rien ? faire. Ils ne sont rien. Rien de plus que des grains de sable tout juste bons ? ?tre balay?s d'un revers de main! Ils n'ont aucune importance ? mes yeux!

Je m'arr?te, stup?faite. Comment peut-il dire une chose pareille? Non... pas lui! Et Verdrey? Et moi? Nous ne sommes que des grains de poussi?re sans int?r?t pour lui? Je commence ? sangloter, immobile sur le bord du sentier.


Heimmenrich s'arr?te un peu plus loin, laisse ?chapper un soupir interminable et s'approche de moi.

- Azrelia, je ne suis pas un Elfe. Je n'ai rien ? faire de votre monde.
- Mais... et Verdrey?
- Verdrey? Bien s?r que je tiens ? elle. Il y a quelques personnes auxquelles je tiens. Mais tout le reste n'a aucune importance. Des grains de sables..

Je s?che mes larmes d'un revers de manche et reprend d'une voix peu assur?e.

- Reviens, je t'en prie. Fait-le pour Verdrey! Je suis s?r qu'elle t'attend!

Heimmenrich l?ve les yeux au ciel, apparemment exasp?r?.

- Bon, bon, ?a va.

Je lui adresse un petit sourire et nous repartons ensemble vers Lune d'Argent.

- Tu devrais t'excuser aupr?s de Konoe. La pauvre ne savait pas..

Heimmenrich part d'un rire sans joie.

- Cette salope? Elle peut crever, je n'en ai rien ? foutre!

Je regarde le sol, attrist?e. Heimmenrich... il est si bizarre... qui est-il vraiment?

Nous revenons finalement au Manoir o? se tient la c?r?monie. Tout le monde est sorti, pour prendre le dessert dehors, sur l'herbe, pr?s d'une fontaine. Le reste de la soir?e se passe sans incident, moi assise dans un coin ? donner des miettes ? Mat, Heimmenrich pr?s de Verdrey, lui adressant des sourires un peu forc?s, tous les autres d?vorant leurs parts de g?teau ou lan?ant des p?tards dans le ciel. Tout semble rentr? dans l'ordre.

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-08-05 à 10:43:28 - Pas de modification

De justesse !

Je n'y arriverai jamais! J'ai la moiti? des Furlborgs d'Azeroth aux trousses, comment vais-je faire pour arriver au bout de ce fichu tunnel?
Dire que je distingue le jour! Si?un et Inann? doivent ?tre juste l?, ? quelques pas, attendant leurs invit?s! Je sens les griffes qui fouettent l'air ? quelques pouces de mon dos. Je n'y arriverai pas!

Soudain, tandis que je m'appr?te ? faire face ? la horde de Furlorgs dans un dernier ?lan d?sesp?r?, j'entends un bruit sourd et vois une patte velue voler toute seule dans une tra?n?e de sang juste devant moi.

Courez, je vais les retenir!

Je ne me fais pas prier et me rue ? toute vitesse vers la sortie du tunnel. Enfin, j'?merge ? la lumi?re! Je m'appuie sur mes genoux pour reprendre mon souffle, encore tremblante. Mon sauveur ?merge peu apr?s de l'ombre de la galerie. C'est un Tauren. Un grand et majestueux Tauren dont la seule vue impose le respect. Je m'incline devant lui.

- Sire Tauren, je vous dois la vie! Je vous remercie grandement!
- Je vous en prie, ce fut un plaisir, amie Elfe. Soyez la bienvenue sur cette terre sacr?e, Reflet de Lune!

Je lui adresse un petit sourire puis descend ? travers un petit chemin dans une for?t d'arbres immenses et aux teintes gris-vertes bien ?tranges. Une aura singuli?re semble se d?gager de toute chose et un calme apaisant r?gne en ma?tre sur cet endroit. Je m'approche d'un petit groupe d'elfes qui discute sous un grand arbre. Il y a l? Zerteal, Lys et les futurs mari?s, l'Amanlundir Si?un Nicious et Dame Inann? Sol'Aryn.

Les autres invit?s nous rejoignent un par un. Il y a des dizaines d'Elfes bien s?r, mais aussi des Orcs, des Taurens et m?me des Morts-vivants!

Au bout d'une petite heure, les invit?s ?parpill?s un peu partout sont rassembl?s et la c?r?monie commence. Il y a d'abord les serments rituels des Chevaliers. Si?un s'engage donc ? prot?ger son ?pouse comme sa patrie quel qu'en soit le prix.

La c?r?monies suit son cours, plus ou moins solennelle, puis viens enfin le moment de la r?ception! Les mages maintiennent un portail vers Quel'Thalas et nous nous engouffrons tous ? l'int?rieur, pour nous retrouver au manoir de Brise Cl?mente dans lequel Dame Verdrey a bien voulu accueillir tous les invit?s de Si?un et Inann?!

Mais tout le monde discute et moi je m'ennuie. Ardence fait le service, les autres sont partis se promener ou bavardent avec insistance. C'est alors que j'aper?ois un elfe que je ne connais pas, un joli chevalier en armure noire qui ne semble pas trop savoir o? se mettre.
Pr?textant de m'int?resser au petit faucon dragon qui le suit, j'entame la discussion.

Au cours de la soir?e, j'apprends que c'est un chevalier noir, qui puise son pouvoir dans les Ombres. Il aurait ?t? form? par un certain Eldred. Je ne sais pas qui est ce ? Magus Eldred ?, mais Wyrnen a l'air de lui devoir beaucoup.

C'est ?trange, je m'?tais toujours dit que ce genre de personnages devaient ?tre froids et lugubres, mais il n'en est rien de celui-ci! Il est tr?s aimable et a quelques tics craquant! Il n'arr?te pas de se gratter ou de se taper la t?te et de hausser les ?paules, c'est amusant! Et en plus, il est plut?t mignon.

Nous passons finalement la soir?e ensemble, ? discuter paisiblement sur la terrasse du manoir, contemplant la magie des bois des Chants Eternels baign?s d'un clair de lune ?tincelant.

Il m'a m?me promis de m'instruire aux arts de la magie des Ombres! Il a dit que je pourrais moi aussi ma?triser cette ?nergie si je le voulais, qu'il m'y aiderait! Ce serait fantastique!

Ce Wyrnen Ombre-d'acier... il est si gentil! A la fois si puissant et si humble! Un vrai chevalier!

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