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Vengeance

Cela fait ? peine quelques heures que je suis r?veill?e. J'ai encore mal au cr?ne, mais les soins du m?decin m'ont bien remise sur pied. Mes traces de br?lure ont presque disparu et m?me si je me sens encore un peu faible, j'ai ? peu pr?s retrouv? mes esprits.

- Azrelia!

C'est Miseraelle qui vient d'entrer, sa lame tir?e, un ?trange sourire au l?vre.

- Miseraelle? Qu'est-ce que...
- Suis-moi!
- Mais, pourquoi?
- Tais-toi, et viens?

Elle me tend la main et m'invite ? la suivre. J'acquiesce d'un signe de t?te et m'aide de sa main pour me relever. Je l'interroge du regard, mais elle garde le silence, affichant toujours cet ?trange sourire qui me met un peu mal ? l'aise.

Nous traversons les bois des Chants Eternels sans ?changer un mot, avant d'arriver enfin devant la grande porte de Lune d'Argent. Miseraelle m'entra?ne ? travers le quartier du Bazar et m'emm?ne tout au fond de la place, dans une petite boutique d'armes. Il n'y a personne, except? un corps inanim? dans un coin. Je regarde l'elfe inconscient d'un air ?bahi.

C'est... notre agresseur! Celui qui nous a attaqu?, Wyrnen et moi! Je lance un regard ?tonn? ? Miseraelle, qui me lance un sourire sans grande joie.

- C'est bien lui, n'est-ce pas?
- Ou..oui, c'est lui.
- Bien...

Miseraelle s'approche de l'elfe en robe noire et le gifle pour le ranimer.

- Pourquoi tu as attaqu? Azrelia? R?ponds!

L'elfe nous d?visage et affiche un rictus m?prisant, l?g?rement d?form? par la douleur. Pr?sage arrive alors, me lan?ant un regard furtif avant de poser les yeux sur le tra?tre.

- Idiotes!

Je lui flanque un coup de pied dans les c?tes.

- R?pond!
- Vous ne saurez rien!

Il sort soudain une petite fiole de sous sa cuirasse et tente en vain d'en retirer le bouchon avec ses dents. Nous l'observons toutes d'un air faussement amus?.

- Tu ne t'en tireras pas comme ?a!
- Je ne vous... dirai rien. Vous ne savez rien!
- Pourquoi attaquais-tu Wyrnen?
- Wyrnen?

L'elfe part d'un petit rire m?prisant.

- Sais-tu qui est Wyrnen?
- Wyrnen est... gentil... il n'a jamais fait de mal ? personne!

Cette fois, l'elfe rit franchement. Je lui flanque un violent coup de pied en plein visage, lui arrachant un petit cri de douleur. Pr?sage a tir? une dague et s'approche de l'assassin.

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-09-13 à 18:06:49 - Pas de modification

Coup de gr?ce

L'elfe grimace et marmonne entre ses dents.

- Vous ne savez rien, idiotes...
- Qu'est-ce que tu veux dire? Parle! C'est ta derni?re chance!

Dans un dernier effort, il parvient ? arracher le bouchon de sa fiole, mais Pr?sage la lui fait l?cher d'un coup de sa dague. Elle lui met alors le couteau sous la gorge.

- Qu'est-ce que tu veux, Azrelia? Je le tue?
- Je... non, je veux lui parler d'abord.
- Lui parler? Bon...

Pr?sage repousse violemment l'elfe qui se cogne durement contre le mur, g?missant.

- On n'est pas loin. Mais ne le laisse pas vivre.

Pr?sage me fourre sa dague entre les mains et tourne le dos, flanquant un dernier coup ? l'elfe agonisant. Miseraelle sort ? sa suite.

Je me retrouve seule avec mon meurtrier. Celui qui a essay? de tuer Wyrnen. Qui a bien faillit nous tuer tous les deux. J'ai envie de lui planter ma dague dans le ventre et de lui remuer lentement les entrailles, pour le faire agoniser. Je dois lutter pour ne pas le tuer sur le champ tant ma rage est grande. Mais il refuse de parler. Malgr? mes coups et mes menaces. Il continue ? rire, m?prisant.

Soudain, rassemblant ses derniers efforts, il parvient ? lib?rer une petite d?flagration qui m'envoie rouler dans le fond de la pi?ce. L'elfe en profite pour ramper vers l'ext?rieur.

Je le retrouve sans peine peu apr?s, dans l'auberge toute proche. Avec Wyrnen, qui l'observe d'un air ?bahi.

- A... Azrelia? Qu'est-ce que...?
- Wyrnen? Ce.. c'est... Pr?sage et Miseraelle. Elles... elles l'ont retrouv?... il est ? moi...
- Je vois...
- Je veux le tuer, Wyrnen, le tuer!

Wyrnen baisse un peu les yeux.

- Tu... tu ne veux pas? Il ... il a essay? de te tuer! De me tuer!
- Si, bien s?r.

Je me souviens alors de ce qu'il a dit. Que nous ne savions rien de Wyrnen. Je regarde alors mon chevalier dans les yeux. Et je n'y vois que la force et l'amour. Non, je sais qui est mon Wyrnen! Il m'aime et je l'aime! Cet elfe n'est qu'un tra?tre! Une ordure!

- Wyrnen... laisse-moi le tuer... je veux le tuer...
- Bien, Azrelia.

Le tra?tre nous regarde d'un air m?prisant, tandis que je m'approche, brandissant en tremblant un peu la dague de Pr?sage.

- Pour Wyrnen... pour moi... pour notre amour!

Dans un cruel effort de volont?, je l?ve ma dague et la plonge en plein coeur de l'elfe, qui se laisse tomber sur le sol dans un gargouillis inf?me. Je retire ma dague ensanglant?e, regardant d'un air un peu apeur? le cadavre qui g?t devant moi.

- Wyrnen, dis-moi que j'ai bien fait... que j'ai eu raison de le tuer.
- Oui mon amour. Tu as bien fait.

Je me jette alors dans ses bras et fond en larme, tiraill?e de sentiments contradictoires.

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-09-14 à 18:05:38 - Pas de modification

R?concili?es

Tout semble aller mieux. Wyrnen et moi nous sommes doucement remis de nos blessures, notre agresseur est mort, Pr?sage et moi nous sommes r?concili?es. Tout est rentr? dans l'ordre.

Aujourd'hui, Dame Ardence, Miseraelle et moi avons pass? un peu de temps au manoir. Nous avons d?cid? de nous promener un peu et d'aller nous baigner dans la rivi?re qui passe en contre-bas du manoir, pour nous changer les id?es.

Cette Miseraelle, je l'aime bien. Elle m'appelle Dame Azrelia alors que je n'ai pas une goutte de sang noble dans mes veines! Mais l'affection qu'elle a montr? ? mon ?gard alors que j'?tais bless?e et la hargne avec laquelle elle a cherch? et ma?tris? notre assaillant m'ont terriblement touch?e. J'ai une dette envers elle. Je ne sais pas si j'arriverai ? la rembourser un jour. Je passe plus de temps ? me faire secourir plut?t qu'? secourir ceux ? qui je tiens...

Mais le temps n'est pas aux j?r?miades! Une apr?s-midi de calme et d'amusement nous attend!

Dame Ardence nous guide ? travers les bois vers un petit coin d'herbe, bien ? l'abri des regards. L'endroit est tr?s agr?able. L'herbe y est bien verte, l'eau claire, des faucons-dragons planent ?a et l? avec leur impassibilit? caract?ristique, quelques jeunes tigres ? dent de sabre se prom?nent tranquillement et des grenouilles croassent gaiement sur des n?nuphars au bord du cours d'eau.

J'adresse un petit sourire aux deux elfes qui m'accompagnent et pars en courant pour atteindre la rivi?re en premier. Je trempe un doigt dans l'eau et me tourne vers mes compagnes.

- Elle est fra?che!

Elles me regardent en souriant et s'assoient dans l'herbe ? quelques pas de la rive. Je retire vivement mon armure l?g?re et saute d'un bond dans l'eau claire, ?claboussant un peu Ardence et Miseraelle. Je fais quelques brasses pour traverser la rivi?re, puis reviens vers les autres. Elles ont d?j? enlev? elles aussi leurs v?tements et s'enfoncent doucement dans l'eau. Je les rejoints.

- Alors, elle est fra?che, hein?
- Oui! Mais on est bien!

Je leur adresse un grand sourire avant de replonger pour poursuivre un crapaud qui passait par l?, sous les yeux amus?s de Dame Ardence et de la jolie Miseraelle. H?las, le batracien m'?chappe et s'enfuit dans les profondeurs vaseuses de la rivi?re apr?s un dernier coassement moqueur.

Nous terminons l'apr?s-midi en discutant entre femmes. Il est question d'amour, de couture, de combat et d'un popotin qui fait la cuisine.

Je me sens bien avec ces deux femmes. Ardence, avec ses airs un peu rigide, mais tellement attentionn?e. Miseraelle, si jeune, si impulsive, mais tellement touchante. Je me sens apais?e.

Wyrnen est en entra?nement. Mais d?s qu'il sera de retour, nous partirons ? l'aventure tous les deux. Nous nous sommes promis de parcourir le monde, juste nous deux! Nous commencerons par Strangleronce. Il para?t qu'il y a de tr?s jolies plages l?-bas!

Oui, d?s que Wyrnen reviendra, plus rien ne pourra plus nous faire de mal! Je le prot?gerais, et il me prot?gera! Et nous vivrons heureux, pour toujours!

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-09-14 à 18:41:58 - Pas de modification

Coup bas

Le petit feu de camp que Pr?sage a os? allumer en plein milieu du Bazar de Lune d'Argent vient de s'?teindre. La douce chaleur qu'il nous procurait s'estompe rapidement, balay?e par un vent frais. Je regarde Pr?sage qui est assise ? c?t? de moi, sa chevelure blonde ?tincelant sous la lumi?re de la pleine lune.

- On va s'assoir sur un banc? Ces dalles de pierre me glacent le derri?re! lui dis-je en souriant.
- D'accord, si tu mets tes pieds tout contre les miens, que je puisse te faire du pied.

Elle m'adresse un petit sourire mutin avant de soupirer, puis se l?ve pour aller rejoindre l'un des bancs qui entoure la fontaine. Pr?sage est une elfe bien ?trange. Elle s'habille comme une catin, avec ses chemises l?g?res outrageusement d?collet?es et ses chausses qui n'en cachent gu?re plus qu'une simple culotte. Et pourtant, elle ne cesse de pr?tendre que c'est moi qui ai l'air d'une fille de joie! Bon, mon armure d'apparat en laisse voir un peu, c'est vrai, mais ce n'est rien compar? ? ce qu'elle porte!

Mais malgr? son caract?re de cochon, elle est gentille. Je l'aime bien, en fin de compte. J'ai un peu de mal ? oublier notre violente dispute qui a bien faillit me causer la vie ?videmment, mais je suis s?re qu'elle est plus tendre qu'elle ne veut bien l'avouer. Et puis le moment que nous venons de passer ensemble autour de ce petit feu me rappelle un peu mon enfance. Bien loin du protocole des maisons de Lune d'Argent, nous avons enfin pu parler franchement, comme des jeunes filles innocentes. Sa me fait le plus grand bien, un peu de naturel. Parfois, le parler ampoul? des nobles ou des Seigneurs-Chevaliers de Sang m'agace. Mais avec Pr?sage, pas de danger de ce c?t? l?, elle sait se montrer directe!

Je me l?ve donc ? mon tour et vais la rejoindre sur le banc. Nous nous asseyons l'une en face de l'autre. Nos pieds se touchent.

- C'est bien comme ?a, je suis assez pr?s? Lui dis-je avec un sourire moqueur.
- C'est tr?s bien, r?pond-elle en soupirant.

Elle commence ? me faire du pieds, me caressant la jambe avec la pointe de son pied. Elle monte doucement, jusqu'au genou, puis s'arr?te.
Je rougis l?g?rement. Pr?sage soupire.

- Je ne sens pas grand chose avec cette armure, tu sais. Mis ? part ici, dis-je en d?signant un petit espace libre au niveau du genou laissant appara?tre ma peau.

Pr?sage ne se laisse pas prier et commence ? d?placer son pieds vers cet endroit. Puis elle d?passe mon genou et remonte un peu le long de ma cuisse. Cette fois, ?a va un peu trop loin et je repousse doucement son pieds.

- Je n'ai pas envie de te sauter, Azrelia, me dit-elle.
- Je sais, sinon je t'aurais d?j? broy? ton joli petit pied. Mais voyons comment tu r?agis, toi.

Je commence ? mon tour ? caresser sa jambe avec mon pied, jusqu'? son genou. Visiblement, ?a lui fait un peu plus d'effet.

- Je n'ai pas d'armure, moi, fait-elle avec un petit sourire de d?lectation.

Nous continuons ? nous amuser ainsi quelques temps, puis Pr?sage fouille dans sa besace et en sort une petite fiole. Elle me la tend.

- Tu as soif?
- Qu'est-ce que c'est?
- De l'eau. De l'eau un peu sp?ciale. Mais tu ferais bien d'en boire si tu ne veux pas tomber malade apr?s l'omelette.

Je regarde la fiole d'un air m?fiant. C'est qu'elle a os? nous offrir des parts d'omelettes tout ? l'heure avant de nous dire qu'elles tra?naient dans son sac depuis deux mois!

Je d?bouche la fiole et renifle. Apparemment, rien d'anormal. Je lance un regard suspicieux ? Pr?sage.

- Bois je te dis.

Apr?s tout, elle ne va quand m?me pas m'empoisonner! Qu'est-ce que je risque, c'est juste de l'eau! Je bois donc une gorg?e du liquide. Apparemment, c'est effectivement de l'eau, pas de go?t sp?cial.

- Il faut tout boire, me dit-elle en soupirant, l'air exasp?r?.

Je m'ex?cute et finit la fiole d'une traite. Pr?sage me d?visage avec insistance, puis un petit sourire se dessine sur ses l?vres.

- Je t'avoues qu'il y avait quelques substances dans cette eau.

Je hausse un sourcil inquisiteur.

- L'aphrodisiaque le plus puissant d'Azeroth.

Poster un commentaire - Commentaires (0) Créé le 2008-09-15 à 11:40:08 - Pas de modification

D?sir non d?sir

Comment a-t-elle pu? Ce n'est pas possible! Pourquoi ferait-elle ?a? Elle continue de me d?visager. Je sens que ?a me br?le dans le bas de mon ventre. Je me sens toute bizarre. Non, elle n'a pas pu, ce n'est pas possible!

Elle continue ? me caresser la jambe avec son pied, remontant maintenant le long de ma cuisse, affichant un petit sourire mutin. Brusquement, je serre les cuisses, comme pour d?samorcer ce d?sir forc?.

Constatant apparemment avec une certaine satisfaction que le produit semble efficace, Pr?sage ?carte largement les jambes et ouvre les bras, exhibant sa poitrine, comme pour me dire ? Viens! Viens! ?.

Son pied se rapproche. Comment peut-elle...? Elle n'a pas le droit! Soudain, je pense ? Wyrnen. Non! Je ne peux pas faire ?a! Le pieds de Pr?sage a atteint mon entrejambe et commence ? me caresser. Rassemblant mes forces, je l'?loigne violemment.

- Hoho, impressionant. Quelle r?sistance! Mais ?a ne durera pas, la substance va commencer ? faire pleinement effet. Et tu ne pourras plus r?sister.
- Non! Tu n'as pas le droit! Je... j'ai envie de... non !

Pr?sage me pr?sente toujours son entrejambe. Mon regard se pose sur ses cuisses ? la peau p?le, sur sa poitrine parfaite. Une flamme br?lante s'allume en moi. Je.. je ne peux rien faire! J'ai beau penser ? Wyrnen, me dire que je ne peux pas le faire, que je n'en ai pas le droit, je la d?sire! J'ai envie de... non! Comment a-t-elle pu?

- Azrelia, caresse-moi les cuisses, me demande-t-elle brusquement.

Une de mes mains s'approche alors de ses jambes, sans m?me que je ne lui en ai donn? l'ordre. Je saisis mon propre bras avec mon autre main, mais rien n'y fait! Je ne peux r?sister ? ce d?sir! J'ai honte! Wyrnen! Comment est-ce que je peux.... ce n'est pas possible!

Ma main se pose sur son genou, tremblante. Puis doucement, je commence ? lui caresser les cuisses, remontant vers son entre-jambe.

- Ar..arr?te! Tu... tu n'as pas le droit! Arr?te!
- Arr?ter? Mais je ne fais rien! C'est toi qui prend ces initiatives.
- Arr?te! Penses ? Lys! Que dirais-tu si je te faisais subir la m?me chose!
- Tais-toi!

Elle se cambre alors, mettant plus en avant encore sa poitrine, tournant le regard vers la fontaine. Le d?sir br?le toujours en moi. J'ai envie d'elle... et pourtant toute mon ?me refuse cette pens?e! Je... je suis d?chir?e! Je sens une larme couler sur ma joue.

Je me mets alors ? quatre pattes sur le banc et m'approche d'elle, les mains toujours sur ses cuisses. J'approche mon visage tout pr?s du sien. Mes mains glissent sur ses cuisses et stoppent ? quelques pouces de son sexe. Nos l?vres se touchent presque. Mes doigts fr?missent vers son entre-jambe. Dans une dernier effort de volont?, r?primant mon envie de la caresser et de l'embrasser sauvagement, je lui murmure, dans un sanglot:

- Pense... pense ? Lys... que... que dirait-elle?

Pr?sage me repousse brusquement. Je tombe violemment en arri?re sur le banc.

- Ta gueule!
- Tu... tu n'as pas le droit de me faire ?a...
- La ferme !

Pr?sage se l?ve et commence ? partir, m'invitant ? la suivre.

- Suis-moi
- Pour..pourquoi je ferais ?a?
- Tais-toi! Et viens!

Elle me regarde d'un air dur. Je ne peux pas lutter. Ma volont? est compl?tement sap?e. Je ne peux rien faire. Je suis en son pouvoir. Wyrnen! Mon Wyrnen... Au secours!

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